Sigournais est une commune rurale de 830 habitants et d'environ 1830 hectares. Elle est située dans l'ouest de la Vendée à 41 kilomètres de la Roche-sur-Yon et à 7 kilomètres de son chef-lieu de canton Chantonnay.
La commune de Sigournais actuelle est le résultat de la fusion de Chassais l'Eglise et Sigournais en 1827. En poitevin, on disait Sigournés et Sigournais c'est même écrit un temps avec un Y à la fin avant de s'écrire définitivement dans sa forme actuelle.
Les habitants s'appellent les sigournaisiens et sigournaisiennes.
La commune présente un mitage relativement modéré de son territoire. L'urbanisation s'est organisée sous quatre forme :
- des pôles agglomérés ayant connu un confortement récent ou régulier dans le temps : le bourg, le Requerre et Chassais.
- des hameaux occupés par l'activité agricoles et/ou des tiers : l'Artifume, l'Etrouflère, la Roussière.
- des écarts agricoles et résidentiels.
- une zone d'activités au rond point des 4 routes et l'entreprise OCF à proximité du hameau de Chassais.
Sigournais, commune du bas bocage vendéen, est de celles qui par leur authenticité, leur histoire et leur paysage, séduisent le visiteur et confortent l'habitant.
Abordé par l'ouest, c'est son château qui émerge de l'horizon et annonce Sigournais. Arrivé sur la place de Lépinay, l'église, plus que millénaire. Plus bas, un des trois lavoirs puis les jardins. Au coeur du bourg, le Grand Logis et bien sûr le Château; lui ausi ieux d'au moins mille an, reconstruit au XVème siècle. Il y a un autre château, celui des Thuileries, détruit par le feu en 1947, aujourd'hui en ruine.
Sortant du bourg, vers l'est, on traverse le Requerre, ancien poste avancé d'une voie romaine. Plus loin le château de Launay et la Jordronnière, deux gentilhommières. Revenant vers le nord, côtoyant ici et là le Grand Lay, rivière frontière, puis vers l'ouest, on rejoint Chassais. Sigournaisien depuis 1806, l'ancien chef-lieu était traversé par la route Duchesse Anne.
Enfin, de retour au bourg, on repense à ces cabanes à vignes aperçues. On s'interroge alors sur ce vin de Sigournais que donne la Folle Blanche. Patrimoine culturel et botanique, l'ancien cépage accouche encore chaque année d'une nouvelle cuvée. Le frère Bécot concluait ainsi une chanson toute à sa gloire : "profitons de ses bienfaits", peut-être pourrait-on suivre ce conseil en songeant à Sigournais ?
